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Prenez soin de votre prostate...

Dernière mise à jour : 27 oct. 2021



La femme souffre d'un certain nombre de troubles hormonaux à l’approche de la cinquantaine, mais l'homme n'est pas en reste, puisqu'à peu près à la même période, sa prostate peut se manifester d'une manière fort désagréable.


De la grosseur d'une châtaigne, la prostate est avant tout une glande sexuelle puisque sa principale fonction est la fabrication du liquide séminal. Elle est traversée, à la sortie de la vessie, par l'urètre, par lequel passe l'urine.

Tant que la prostate est saine, tout va bien, l'urine passe librement. La vessie se vide facilement et totalement en une seule miction.


Les problèmes commencent après soixante ans : le volume de la prostate double ou triple. Un adénome – une tumeur bénigne – se forme et comprime peu à peu le sphincter de l'urètre à la sortie de la vessie, qui a alors du mal à se vider.


Il reste en permanence un résidu d’urine, c’est ce qui provoque des mictions fréquentes et peu abondantes le jour, mais très gênantes la nuit. Et les désagréments sont nombreux :

  • Difficulté à uriner : le jet est faible. On est parfois obligé de pousser. On a la sensation que la vessie n'est pas complètement vidée.


  • Besoin fréquent d'uriner pour une quantité faible : l'adénome prostatique obstruant peut causer une incontinence de débordement. L'urine arrive « goutte à goutte ». Souvent des petites pertes se produisent après avoir uriné. Cette pollakiurie peut être diurne ou nocturne, obligeant à se relever plusieurs fois la nuit. C’est le premier signe qui met sur la voie d’une hypertrophie.


  • Envies pressantes : on ressent très brusquement un besoin urgent d'uriner que l'on doit satisfaire toutes affaires cessantes. Cet état constitue un véritable handicap qui entraîne une appréhension au moindre déplacement.

Les symptômes peuvent être pires encore, avec une dilatation progressive de la vessie qui va aboutir à l'atonie avec perte de pouvoir de contraction. L'urine s'accumule et cette pression se transmet au niveau des uretères et des reins, se traduisant progressivement par une insuffisance rénale.


Cette hypertrophie bénigne de la prostate, touche près des deux tiers des hommes de plus de 50 ans et entraîne chez un bon tiers, des troubles urinaires. Au-delà de 70 ans, 90 % des hommes en souffrent.


Pourquoi la prostate se réveille ainsi avec les années:


La plupart des hommes ignorent l’existence même de leur prostate… jusqu’à ce qu’elle se mette à grossir.


C’est la conséquence d'une perturbation hormonale due au vieillissement. L’adénome de la prostate pourrait être relié à la baisse de testostérone en circulation dans le sang, qui s'observe naturellement avec l'âge. Selon cette hypothèse, cela créerait un changement de rapport entre la testostérone et les œstrogènes (une hormone sexuelle que les femmes possèdent en beaucoup plus grande quantité) qui agirait en faveur de la croissance de la prostate.

On pense par ailleurs que l'alimentation joue un rôle déterminant dans le développement de cette pathologie :

  • la consommation excessive de produits laitiers ;

La célèbre étude EPIC (European Prospective Investigation into Cancer and Nutrition) sur près de 150 000 hommes a montré pour chaque 35 g de produits laitiers consommés par jour en plus, que le risque de cancer de la prostate augmente de 32 %.

  • l'ajout d'hormones féminines pour faire grossir plus rapidement le bétail ;


  • l’omniprésence des perturbateurs endocriniens ;

Les édulcorants, conservateurs, exhausteurs de goût et autres additifs (reconnaissables à leur nom de code E suivi de trois chiffres) de type bisphénols, dioxines, ou encore phtalates, employés par l’industrie agro-alimentaire, qui sont souvent des perturbateurs endocriniens favorisant l’apparition de cancers hormono-dépendants (cancer du sein, de la prostate).


  • l'utilisation massive des pesticides et des engrais chimiques pour la production intensive des fruits et légumes.

Tous ces produits ont un impact sur les sécrétions hormonales et favorisent l'hypertrophie prostatique. C'est pourquoi, il est recommandé de consommer des produits issus de l'agriculture biologique.


Mais, même une bonne hygiène de vie ne suffit pas toujours.




Phytothérapie : les merveilles de la nature pour apaiser votre prostate


La prise en charge par les plantes permettra à la fois une amélioration des symptômes mais aussi une limitation des risques de complications (troubles urinaires et sexuels) et de cancer. Il existe en la matière quelques plantes miraculeuses :

  • L'Epilobe (Epilobium parviflorum) : l'identification infaillible de la bonne variété botanique est une problématique incontournable. Sur le marché circulent des produits fallacieusement dénommés «parviflorum ».

L’épilobe séchée peut se consommer en tisane, à raison d’une tasse matin et soir.


  • La tomate : la consommation régulière de sauce tomate réduit le risque de cancer de la prostate. Elle est riche en lycopène, un caroténoïde protecteur de la prostate (antioxydant). C’est sous forme de sauce tomate (surtout associée à l’huile) que le lycopène est le mieux absorbé par l’organisme. Consommer une sauce tomate maison, si possible avec des tomates bio dont on conservera la peau, sera la préparation culinaire la plus bénéfique.


  • Les brocolis : si possible cuits à la vapeur et « al dente », ils sont également très protecteurs grâce à la présence d'antioxydants, de sulforaphane, mais aussi de molécules agissant sur l'équilibre hormonal (indole-3-carbinol), qui stimulent les mécanismes de détoxification de l'organisme et permettent ainsi d’inactiver des substances cancérigènes. Même si les brocolis occupent une place privilégiée, tous les crucifères (choux, choux de Bruxelles) sont bons pour la prévention du cancer de la prostate. Ces molécules orientent l’élimination oestrogénique par la voie la plus favorable.


  • Les grenades, surtout le jus de grenade (bio), ont également montré un rôle protecteur.


  • La plupart des autres fruits et légumes sont bénéfiques, en particulier l'ail et l'oignon (mais privilégiez toujours la consommation de végétaux issus de l'agriculture biologique ; les pesticides pourraient augmenter le risque de cancer de la prostate).

L'oignon agit grâce à son effet anti-inflammatoire : il exerce une action sur l'hypertrophie glandulaire par modification des conditions d'hormono-dépendance de l'adénome.


  • La verge d'or est anti-inflammatoire et analgésique. On la prescrit pour augmenter la diurèse, la sécrétion d’urine, en cas d'inflammation des reins et de la vessie. On peut la consommer sous forme de miel ou en tisane.


  • Les pépins de courge exercent des effets spécifiques sur la prostate et la sphère urinaire. Ils augmentent le débit urinaire, stabilisent la miction et renforcent la musculature de la vessie.


  • L'ortie… L'avantage de cette plante c'est qu'il n'y a pas de confusion possible, c'est la seule plante urticante de chez nous. Il y a deux espèces principalement, l'ortie dioïque et l'ortie brûlante et les deux ont des poils urticants.

C'est une plante extrêmement nutritive, elle est très riche en minéraux, en vitamines et en protéines, plus que toutes les autres plantes en générale. C'est aussi une plante très abondante et très agréable à manger crue, par exemple en pesto mais aussi à cuisiner sous différentes formes.


Les feuilles sont efficaces en cas de rhumatismes par exemple et la racine en cas d'adénomes bénins de la prostate.



Un dernier remède efficace

*Prostideal : en cas de besoin irrépressible d’uriner, de mictions difficiles, et de sensation de vidage incomplet de la vessie. Il contient des extraits végétaux de scutellaire et de pépin de courge : 2 capsules par jour, pendant 2-3 mois.




A rappeler : que l’écrasante majorité des aliments de nature végétale, thé vert, curcuma, légumes crucifères (choux, brocolis, etc.), alliacés (oignons, poireaux, ail…), algues, champignons… sont anticancer.





  • Si vous l’aimez et le digérez bien, consommez de l’ail cru. Il contribuerait, affirme une étude de 2017 [33], à réduire les facteurs de risque de cancer du système digestif, du sein, de la prostate et du poumon d’environ 30% ;


  • S’il est bien épluché, le brocoli légèrement cuit, ou cru, est très bon au goût. Son rôle contre le cancer de la prostate a été évoqué par plusieurs études fiables. C’est grâce à un de ses composés, le sulforaphane, qui diviserait jusqu’à 4 la capacité des cellules cancéreuses prostatiques à se multiplier ;


  • Si vous aimez le thé vert, buvez-en au moins deux grandes tasses par jour. Le thé vert matcha est particulièrement recommandé. Il contient un polyphénol très puissant appelé EGCG, dont plusieurs études ont relevé les effets positifs contre le cancer du sein, de la prostate, du côlon, du foie, de la vessie, des poumons, de l’estomac et les leucémies. Croquer dans une pomme acidulée en même temps que boire du thé vert augmenterait la puissance de ces EGCG.


  • Mangez le plus possible d’aliments contenant du lycopène (tomate, pastèque, pamplemousse rouge). La purée de tomate en conserves en contient énormément. L’effet du lycopène dans la diminution des facteurs de risque de cancer de la prostate a été mesuré sur 2481 hommes sur 12 ans par une étude majeure. Et si vous mangez vos tomates en même temps qu’un avocat bien mûr, vous pourriez multiplier par 4 votre absorption de lycopène ;


  • Certains champignons sont conseillés par les instituts de cancérologie japonais : le maïtaké, le shiitaké, le reishi. Vous pouvez en trouver en Europe. Consommez-les en poêlée ou en omelette, ou en complément alimentaire. Des recherches ont montré leur rôle dans l’augmentation des cellules naturelles tueuses, celles qui attaquent les cellules tumorales.


  • Mangez des graines de lin. J’en prends moi-même chaque matin mélangées à une compote fraîche. Cinq études publiées entre 2010 et 2011 ont documenté que, grâce à leur teneur élevée en omega-3, trois cuillères à soupe de graines de lin par jour (3 g) pourrait ralentir l’évolution du cancer du sein ;


  • L’hiver en particulier, consommez beaucoup de rollmops, sardines, maquereaux, anchois, bourrés de Vitamine D.


AUCUNE alimentations types !


*Ce qui est bon pour l'un, peut-être délétère pour un autre ou mal toléré…


*Ecoutez VOTRE CORPS ! et laissez lui le temps de vous dire ce qui lui convient…


*Dans tous les cas : anticipez, n'attendez pas pour avoir une bonne hygiène de vie et une alimentation ciblée …














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