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Redécouvrir les bienfaits du JEÛNE


A l'époque où nous n'entendons plus parler que de maladie du foie gras non alcoolique, ou de stéatose hépatique...

Redécouvrons les bienfaits du jeûne. Un jeûne contrôlé et personnalisé.

Je vous montre comment faire, mais n'hésitez pas à venir me voir, nous ferons ça ensemble, pour plus de sécurité.





Entre les 12 heures qui séparent votre dernier repas de votre prise de sang, les 40 jours d’abstinence alimentaire pratiqués par motivation religieuse, le jeûne thérapeutique de 5 à 7 jours, il existe différentes façons de jeûner pour obtenir des bénéfices santé.

Je n’aborde pas ici le jeûne pouvant atteindre plusieurs semaines, notamment pour des motivations d’ordre religieux ou de thérapies lourdes, mais ce que l’on appelle communément les jeûnes intermittents, ou jeûnes thérapeutiques de moyennes durées.

Pour chacune de ces méthodes, l’eau est autorisée, de même que les infusions. Certains apports comme les bouillons ou les certains jus de légumes sont parfois tolérés mais l’on se méfiera des jus de fruits du fait de leur forte teneur en sucres. Il est possible de pratiquer aussi des périodes de monodiètes (légumes, fruits...) mais l’efficacité de ce « demi-jeûne » est moins efficace pour déclencher les processus d’autophagie ou de renouvellement accéléré des cellules comme dans le jeûne complet.


Jeûner 16 heures par jour

Il s’agit d’une méthode quotidienne, également appelée 16/8. Le principe est que vous jeûniez pendant 16 heures, en incluant la durée de sommeil (ce qui facilite grandement la tâche). Puis vous mangez au cours des 8 heures suivantes, de manière structurée sous la forme de deux à trois repas.

Vous pouvez par exemple dîner, dormir, puis jeûner jusqu’au déjeuner. Ce que font finalement beaucoup de personnes sautant le petit déjeuner. Cette méthode peut paraître simple de prime abord mais elle a de nombreux avantages :

- Stabilisation de la glycémie

- Perte de masse grasse inutile

- Accélération des phases de détoxification dans votre foie

- Stimulation des réparations cellulaires...


Jeûner pendant 24 heures 1 à 2 fois par semaine.


Comme le titre l’indique, le jeûne dure 24 heures : Finissez votre journée par un diner léger (à bases de fibres ou bouillon) et ne remanger que le lendemain soir ou encore mieux le surlendemain matin.

Vous reproduisez le schéma chaque semaine. La plupart des études réalisées chez l’Homme sont réalisées sur la base de cette méthode lorsque le jeûne intégral est étudié, mais également lorsqu’un régime à basses calories, dit de restriction calorique, est proposé en substitution, de l’ordre de 500 kcal par jour réparties sur deux repas. On parle alors de la méthode 5/2.

Vous pouvez également opter tout simplement pour cette méthode occasionnellement, selon vos envies et ressentis. A chacun de trouver chaussure à son pied.

Les méthodes 16/8 et 5/2 sont destinées à des pratiques occasionnelles, permettant de mettre notamment le système digestif quelque peu au repos.



Jeûner 1 jour sur 2


Selon plusieurs études menées chez les souris, il s’agit de la méthode la plus efficace pour une longévité optimale, certains résultats mentionnant une augmentation de la durée de vie de 20%. Toutefois, au-delà de la pertinence scientifique d’une telle méthode, son application au long terme relève d’un véritable choix d’hygiène de vie, tant nutritionnel que social et familial. Une solution intermédiaire pour certains est de limiter la prise alimentaire à 500 kcal par jour de restriction calorique au lieu de jeûner totalement. Je ne préconise pas ce type de jeûne (intermittent) au delà de 15 jours même si c'est parfaitement réalisable.


Le jeûne thérapeutique


La pratique reine qui apporte le plus de changement profond et salutaire est le jeûne de moyenne durée (5 à 12 jours ). C’est dans ce laps de temps que l’organisme privée de nourriture déclenche un processus thérapeutique : la sanogénèse un remaniement profond qui favorise la régénération de l’organisme. Afin de bien comprendre et maitriser les symptômes qui accompagnent ce processus de nettoyage, il est préférable que le jeûne soit encadré par un professionnel compétent dans ce domaine. De nombreuses pathologies sont ainsi améliorées (pathologies inflammatoires chroniques, diabète type 2, hypertension, troubles psychiques...) mais aussi une amélioration de l’état général qui se manifestera dès la phase de reprise alimentaire.

Il s’agit d’un jeûne pouvant s’étendre en général sur une à deux semaines (voir au delà ) et réalisé pour des raisons – vous l’aurez compris – thérapeutiques, en particulier dans le cadre de traitements de pathologies inflammatoires chroniques.


Réaliser un jeûne quand on peut / veut


Le plus intuitif des jeûnes. Vous jeûnez en fonction de vos sensations : quand vous avez trop mangé, ou à l’inverse à l’approche d’un repas copieux, quand vous êtes en déplacement et que vous souhaitez éviter le sempiternel sandwich-triangle industriel. J’entends déjà certains d’entre vous dire : « mais je vais faire un malaise, je vais tomber en hypoglycémie, surtout si je m’entraîne entre midi et deux, si j’ai un travail manuel, si j’ai besoin de concentration, etc. »

De la même façon, les professionnels de la nutrition qui ne sont pas au fait des dernières recherches scientifiques sur le jeûne, vous diront que « c’est du grand n’importe quoi , vous allez induire des carences. » C’est occulter les nombreux travaux déjà réalisés et apportant un certain nombre d’arguments favorable à cette pratique. De nombreux médecins parmi les plus connus qui, il n’y a pas 5 ans critiquaient ouvertement le jeûne (Dr Cohen, Dr Salman, ...) en font aujourd’hui l’apologie. Ils ne font que découvrir ce que les naturopathes utilisent depuis longtemps.

Dans la pratique, comment réaliser son jeûne intermittent ?

Si vous décidez de vous lancer dans un jeûne intermittent, voici alors quelques conseils :

Hydratez vous normalement , ce n’est pas parce qu’on boit davantage que l’on éliminera davantage de toxines. Buvez 1, 5 litre d’eau ou de tisanes suffira pour servir de support à l’élimination des toxines produites lors de cette période de « détoxification » de l’organisme.

Maintenez des apports protéiques adaptés au cours des périodes de prise alimentaire (environ 0 ,8 g de protéines / kg de poids corporel / jour), en particulier si vous êtes sportif, au risque de voir votre organisme puiser dans vos réserves musculaires…

Soyez vigilant à consommer suffisamment de graisses de qualité (oméga 3) entre les périodes de jeûne, idem pour les végétaux.

Et bien sûr, ne vous gavez pas d’aliments industriels entre les phases de jeûne sous prétexte que vous éliminez davantage.

Au contraire le jeûne intermittent s’intègre dans une phase de détox du corps et l’apport d’aliments de qualité (légumes, acides gras essentielles, crudités, ...) est essentiel.

La préparation pour un jeûne de plusieurs jours est plus longues et progressives, pour un jeûne de 24h on pourra simplement réduire le repas de la veille au soir (soupes, légumes uniquement) et peut-être prendre un léger laxatif naturel (Psyllium, pruneaux, plantes...).

Mais rien ne vaut la pratique, vous vous sentez prêts ?

A vous de tester le jeûne intermittent !





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