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Être un sénior est une chance…

Dernière mise à jour : 12 juil. 2023



L’allongement de la durée de la vie est certes une victoire pour l’humanité. Les progrès de la science, de la médecine, de la technique, ont permis à l’Homme de mieux maîtriser sa vie dans le domaine du travail, des loisirs, de l’accès à la culture, dans ses relations avec le reste du monde grâce aux moyens de communi­cation, alors, pourquoi dans ce qui devrait être reconnu comme un bienfait, le grand âge fait-il si peur ?

Perte d’autonomie, difficultés financières, dépendance, poids que la situation peut représenter pour les proches, la solitude non choisie, l’isolement. Si notre société compte de plus en plus de personnes âgées, en réalité, elle n’aime guère la vieillesse !

Quelle est la place des personnes âgées dans notre pays aujourd’hui ? Quel est notre regard sur ceux qu’on appelle pudiquement les anciens ?

Il existe de nombreux termes pour désigner les personnes âgées : vieux, aînés, vétérans, le troisième âge, voire le quatrième, les seniors, les inactifs, les anciens et d’autres moins sympathiques !

Ces mots ne sont pas des simples synonymes, certains, à travers leur connotation, sans le savoir, expriment dans l’opinion publique une valeur souvent négative et parfois blessante pour la dignité des personnes concernées ;

Dans le dictionnaire de 1984, apparaissait un mot nouveau : l’âgisme !

Ce mot, défini comme une attitude et un comportement, regroupe toutes les formes de discrimination, de ségrégation, de mépris fondées sur l’âge. Pourtant, cette discrimination fondée sur l’âge n’est pas perçue dans l’opinion publique comme une discrimination aussi importante que les autres, comme le racisme par exemple, alors que ses conséquences peuvent être aussi dévastatrices sur le plan social.

« Les Hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits » c’est dans l’article premier de la déclaration des Droits de l’Homme et du citoyen de 1789.

Les Droits ne se divisent pas, ne disparaissent pas avec l’âge, ils demeurent !

La vieillesse n’est pas une maladie, c’est un âge de la vie. Vieillir c’est vivre.




La fragilité, on peut même l’inverser ! L’analyse présentée est la plus large publiée à ce jour : elle porte sur les données de 46 études portant sur le sujet et sur plus de 120.000 personnes dans 28 pays. Ses résultats, hors l’estimation d’un taux qui peut être considéré comme considérable montrent aussi une susceptibilité plus élevée à la fragilité chez les femmes. Ses conclusions interrogent aussi sur sa définition. Car à ce jour, il n’existe pas de véritable définition de la fragilité.

  • une faible activité physique

  • une faible force de préhension

  • un manque d’énergie

  • une vitesse de marche réduite

  • une perte de poids non intentionnelle

Ces 5 critères simples constituent également des points de repère important pour les aidants familiaux. Ses conséquences interrogent sur les interventions : car la fragilité est associée à une qualité de vie inférieure et à un risque plus élevé de décès, d'hospitalisation et d'institutionnalisation.

La maladie a tendance à se développer chez les adultes plus âgés, mais on ne doit pas oublier son incidence chez de plus jeunes patients, souffrant d’une ou de plusieurs maladies chroniques invalidantes.


Ce risque de fragilité en population générale est donc élevé. Il s'agit de plus d'un problème mondial qui représente un défi majeur pour nos systèmes de santé. Il s’agit donc d’agir, et de développer les interventions telles que les programmes d’exercice, de marche, de musculation et la surveillance nutritionnelle avec la supplémentation en protéines pour prévenir ou à retarder la progression de la fragilité. Les chercheurs appellent à son dépistage régulier et, plus largement, à l’évaluation de la vulnérabilité des patients âgés au développement de la fragilité.

L’objectif étant de pouvoir mettre au plus tôt en œuvre les interventions appropriées. Car la fragilité n’est pas inéluctable, elle peut même être inversée.


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